L'INDE: partagez ma grande passion et promouvoir sa culture. Ma devise: "Tout ce qui n'est pas donné, est perdu". Hasari PAL
14 Janvier 2013
«Notre voeu le plus cher est qu'il y ait la paix et que les gens prennent soin les uns aux autres», a déclaré à l'AFP Naga Sadhu, un de ces sadhus (ou hommes de bien), qui renoncent à la société pour parcourir les routes en ayant prêté allégeance à Shiva.
Pour les pèlerins, le Kumbh Mela est l'occasion de prier et de se détendre, en compagnie de la famille et des amis, dans une atmosphère festive. «On a l'impression d'être relié à quelque chose qui est au-dessus de nous», a ajouté Mayank Pandey, un professeur d'informatique de 35 ans.
Le Kumbh Mela se tient tous les 12 ans à Allahabad, dans l'Uttar Pradesh, dans le nord du pays. Des versions de moindre ampleur se déroulent tous les trois ans dans d'autres villes indiennes.
Ce festival trouve son origine dans la mythologie hindoue, selon laquelle quelques gouttes du nectar de l'immortalité sont tombées sur les quatre villes qui accueillent ce festival: Allahabad, Nasik, Ujjain et Haridwar.
La police attend 250.000 pèlerins ce lundi. Le pic sera atteint le 15 février, jour le plus auspicieux selon les astrologues, avec 20 millions de personnes attendues.
Au total, les autorités estiment que le site recevra la visite de 100 millions d'Hindous, soit le même nombre que lors du précédent festival à Allahabad en 2001.
Quelque 12.000 policiers ont été mobilisés pour guider la foule et éviter les bousculades, fréquentes et parfois meurtrières lors des festivals religieux indiens.