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L'INDE: partagez ma grande passion et promouvoir sa culture. Ma devise: "Tout ce qui n'est pas donné, est perdu". Hasari PAL

Pinklotusinindia

MARCHE POUR LA JUSTICE VERS NEW DELHI

J'ai une affection particulière pour les intouchables ,les pauvres de ce pays ou de n'importe quel  autre pays d'ailleurs et quand ils peuvent faire parler d'eux ce n'est jamais facile,j'admire cette marche pour leur dignité, leur reconnaissance et le respect de leur identité,aussi je ne pouvais pas ne pas en faire un article,car l'Inde, c'est aussi cela...

Inde: la marche de milliers d'indiens abandonnés par la politique libérale

 

Une marche de 350km a réuni des dizaines de milliers d'Indiens "oubliés" par la politique de libéralisation du pays. En cause, la cession de terres cultivables à des fins industrielles par le gouvernement.

 

 

Inde: la marche de milliers d'indiens abandonnés par la politique libérale 

NEW DELHI (INDE) - Des dizaines de milliers d'indiens parmi les plus pauvres dont des membres de tribus et des "intouchables" ont entamé mercredi une marche de 350 km pour dénoncer leur mise à l'écart du développement économique.

 

Des dizaines de milliers d'indiens parmi les plus pauvres du pays, dont des membres de tribus et des "intouchables", ont entamé mercredi une marche de 350 km pour faire valoir leurs droits et dénoncer leur mise à l'écart du développement économique. 

 

Cette "marche pour la justice" a débuté à  GWALIOR -dans le centre- et elle devrait s'achever à New Delhi dans 26 jours, a indiqué l'organisation Ekta Parishad.

 

Celle-ci milite pour le droit à une justice sociale pour les Indiens sans-terre et est à l'origine de l'initiative rejointe par deux mille autres organisations indiennes. 

 

"Quelque 35 000 personnes étaient à Gwalior et lorsque la marche atteindra New Delhi, nous espérons que le nombre (des marcheurs) aura atteint 100 000", a déclaré son porte-parole Aneesh Thillenkery. 

 

Calquée sur le modèle de la "marche du sel" entamée par le Mahatma Gandhi en 1930 pour obtenir l'indépendance de l'Inde, la première "marche pour la justice" en Inde de 2007, avait été suivie par 25 000 personnes, dont des paysans criblés de dettes réclamant un accès à la terre. Onze personnes étaient mortes sur la route.  

 Une lutte "pour la dignité, la sécurité et l'identité".

On compte parmi les marcheurs des paysans, des membres de la tribu Adivasi et des dalits("intouchables"), au plus bas de l'échelle sociale, explique le fondateur d'Ekta Parishad, PV Rajagopal, qui rappelle qu'il s'agit d'une lutte "pour la dignité, la sécurité et l'identité". 

 

Le gouvernement central est critiqué par les populations locales pour avoir acheté à des fins industrielles ou économiques de nombreux terrains, ressources importantes dans un pays où 73% de la population vit grâce à l'agriculture.

 Les paysans se plaignent d'être mis à l'écart du développement de la troisième puissance économique d'Asie qui les sacrifie sur l'autel du libéralisme. 

 

"Nous demandons que les terres agricoles soit utilisées exclusivement pour l'agriculture et nous voulons une politique de réformes agraires, qui n'existe pas actuellement", a expliqué Thillenkery. 

Des millions d'Indiens continuent de vivre sous le seuil de pauvreté

En France l'eurodéputée écologiste française Karima Delli (EELV) est allé suivre cette marche durant trois jours.

 

 "Il est grand temps de faire aujourd'hui toute la lumière sur les droits fondamentaux en matière d'accès aux ressources naturelles" a-t-elle réagit, voulant soutenir "la voix de ceux qu'on n'entend jamais".

 

Une solide classe moyenne a émergé en Inde grâce à une politique de libéralisation économique mise en oeuvre dès 1991, mais des millions d'Indiens continuent de vivre sous le seuil de pauvreté.  

 

L'acquisition de terres est devenue au fil du temps un casse-tête pour le gouvernement de centre-gauche.

 

Ainsi, un projet d'exploitation minière en août 2010 du géant britannique Vedanta au coeur de forêts considérées comme sacrées par une tribu locale avait été rejeté par le ministère de l'Environnement, au motif qu'il risquait de mettre en péril la survie des autochtones.

 

Pourtant, un projet de loi est actuellement en préparation pour faciliter l'acquisition foncière à des fins industrielles, un texte jugé nécessaire en vue de créer des emplois et stimuler une économie en perte de vitesse. 

En signe de solidarité, plusieurs marches ont été organisées dans des pays d'Europe, notamment en France, en Allemagne, en Suisse et en Belgique.

 

(Source:lexpress.fr)

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