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L'INDE: partagez ma grande passion et promouvoir sa culture. Ma devise: "Tout ce qui n'est pas donné, est perdu". Hasari PAL

Pinklotusinindia

BOMBAY: GANESH,BOLLYWOOD... ET BOLLYWOOD EXPRESS!!

 

 

Septembre c'est le mois de Ganesh!!

 mais ce charmant Dieu cher à mon coeur,est célébré toute l'année par les hindous,la grande fête du Ganesh Festival à Bombay a été célébré le 9 Septembre.

Le voici "star" dans un futur spectacle Bollywood":Bollywood express" à venir en France!!

Ne le manquez pas!!

 

 

 

Répétition du spectacle Bollywood express qui se jouera en novembre dans l’Ouest ainsi que dans toute la France et aussi à Nice( http://pinklotusinindia.over-blog.com/-bollywood-express-spectacle-bollywood-%C3%A0-nice-en-novembre )

 

 

Répétition du spectacle Bollywood express qui se jouera en novembre dans l’Ouest.

Bombay, 20 millions d’habitants.

Capitale du business et des inégalités criantes. Épicentre de tous les rêves, grâce à sa prospère industrie du cinéma.

Dans les coulisses de Bollywood, Tanay, 27 ans, ancien étudiant à Nantes, va revenir en France dans un show de chorégraphies survoltées, inspirées des films made in Bombay.

 

Tanay Pinglay, en salle de maquillage d'un studio de Bombay.

Tanay Pinglay, en salle de maquillage d'un studio de Bombay.

 

Septembre, le mois du Dieu Ganesh

Le Dieu Ganesh a un ventre rond, quatre mains et une grosse tête d’éléphant.

En septembre, il trône partout, à Bombay : à l’entrée des bidonvilles, des magasins de luxe, des fêtes de rues sponsorisées par les hommes politiques locaux…

Le chouchou du panthéon hindou a forcément une place de choix dans le spectacle en cours de répétition au Yash Raj Studio, l’une des multiples fabriques de films et de soap opera de la mégapole indienne.

 

Dans une scène de ce spectacle, baptisé Bollywood Express, la belle héroïne découvre Bombay en plein « Ganesh festival ».

Les 24 danseurs de la troupe survoltée assemblent un portrait géant du pachyderme, symbole de la chance nécessaire à toute entreprise.

 

 

Bollywood, contraction de Bombay et Hollywood

Bollywood est la plus grande usine à films du globe. Elle exporte dans toute l’Asie et le monde arabe un cinéma basé sur des romances fades et chastes, entrecoupées de chorégraphies endiablées et sensuelles, dont l’absence de suspense peine à convaincre les spectateurs occidentaux.

« Ces films vous entraînent dans le monde des rêves, explique Tanay. En France, j’étais surpris au cinéma. Je me disais, c’est déjà fini ? Je m’attendais à une fin préparée. »

 

Il souligne cependant : « On fait ici aussi des films réalistes de bonne qualité ». N’empêche, c’est la danse qui fait du cinéma LE loisir numéro 1 des Indiens. Si la chorégraphie est réussie, les gens reviennent plusieurs fois en salle, pour répéter les gestes. Inspirés de « la danse des temples », depuis l’origine du cinéma indien voilà cent ans, ils sont épicés aujourd’hui de hip-hop.

 

Une histoire d’amour

Bollywood express, chorégraphié par les célèbres soeurs Vaibhavi et Shruti Merchant, reprend ces recettes en live. Une histoire d’amour, dont Tanay sera le narrateur francophone, typique de cette énorme machine à rêve qu’est Bollywood. Rêve de richesse, d’égalité et d’amour vrai, dans un pays où le mariage est un casse-tête ruineux managé par les familles pour faire concorder la religion, la caste, la langue, le niveau social des fiancés…

 

Au fait, notre comédien est-il marié ? « Trop tôt ! Mais ma mère commence à s’en préoccuper, sourit-il. Vous savez, Bombay n’est pas représentative de l’Inde. Ici, les barrières de castes ou de religions nous importent moins. Il faut la voir comme une grosse ville d’Europe qui attirerait des gens de tout le continent, avec des cultures et langues différentes ».

 

Du coup, ils se comprennent en hinglish, mélange d’anglais et d’hindi. C’est le business qui compte. La formidable croissance des dix dernières années a fait pousser des tours (qui s’effondrent parfois), gonflé la classe moyenne et creusé les inégalités.

 

« Bollywood, c’est de l’argent »

En bas de la pyramide, des ex-paysans dorment dans la rue, en attendant d’avoir assez de sous pour se payer un 10 m2 dans un bidonville. En haut, il y a Bollywood, dont la richesse fait tourner la tête des studios américains eux-mêmes. L’acteur moustachu Shah Rukh Khan, la plus grande star indienne, a empoché 30 millions d’euros l’an passé. Plus qu’Angelina Jolie

 

« Bollywood, c’est de l’argent », soupire Tanay, qui gagnera, avec ce spectacle, « beaucoup plus » que ce que lui offre son salaire pourtant confortable de prof de français, à 1 000 € par mois. Prochaine étape, un rôle dans un film bombayote ? « J’aimerais ! » Si Ganesh lui porte chance.

 

La veille, comme de nombreux habitants, Tanay et ses amis ont défilé en ville pour amener, à la grande plage de Marine Drive, leur petite statue du dieu à tête d’éléphant. Ils l’ont immergée dans la mer… Sur le sable, des dizaines de milliers de Bombayotes chantaient et dansaient.

 

 

 

 

 

(Source:ouest-francefr)

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