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L'INDE: partagez ma grande passion et promouvoir sa culture. Ma devise: "Tout ce qui n'est pas donné, est perdu". Hasari PAL

Pinklotusinindia

"THE LUNCHBOX" : Romance indienne

"THE LUNCHBOX" : Romance indienne
Voici un coup de coeur de Cannes ,
sortit des films bollywood ,
un film franco-germano-indien
sur une romance indienne
avec une grande star Irrfan Khan (qui a déja joué
dans "L'Odissey de Pi" entres autres...) ,
à voir absolument pour une autre
vision des films indiens!!! Uu succés international!!
J'attends vos critiques!! @+
Tout est bon dans "THE LUNCH BOX"

 

Découvert à Cannes,

le savoureux premier film de Ritesh Batra

régale le box-office indien avant de voyager,

partout dans le monde.

 

projection à NICE;

Cinéma Rialto

4, rue de Rivoli 06000 Nice

 

Du jeudi 12 au Mardi 17 Décembre 2013(seulement!)

En VO, Numérique
  • 13:40
  • 17:55
  • 19:55
 

L'histoire:

Une erreur dans le service pourtant très efficace de livraison de lunchboxes (les « Dabbawallahs » de Bombay) met en relation une jeune femme au foyer et un homme plus âgé, au crépuscule de sa vie.
Ils s’inventent un monde à deux grâce aux notes qu’ils s’échangent par le biais du coffret repas.
Progressivement, ce rêve menace de prendre le dessus sur leur réalité.

Irrfan Khan dans <i>The Lunchbox</i>.

 

 

 

En hindi, «Guillaume Gallienne» se prononce «Ritesh Batra». Le cinéaste indien de 34 ans est en train de vivre le même rêve éveillé que le sociétaire de la Comédie-Française. Dans son pays, son premier long-métrage, The Lunchbox, est un succès phénoménal pour un film à petit budget, loin des canons des ­blockbusters de Bollywood. Et, comme pour Les garçons et Guillaume, à table!, tout est parti du dernier Festival de Cannes, où le film fut présenté à la Semaine de la critique. «J'entendais les festivaliers dans les rues parler dans plein de langues différentes et prononcer “Lunchbox”, se souvient l'actrice principale, Nimrat Kaur. Ils l'avaient vu et aimé et conseillaient d'aller le voir.»

 

Il faut dire que le charme de cette version indienne de The Shop Around the Corner est irrésistible. La lunchbox du titre, c'est cette «cantine» que se font envoyer au bureau les employés par les dabbawallahs, livreurs illettrés qui utilisent un code pour ne pas se tromper de destinataire. Les chercheurs de Harvard, qui semblent avoir des occupations futiles, ont démontré que seule une lunchbox sur un million ne parvient pas à la bonne adresse. Cette exception est le point de départ du film de Ritesh Batra.

Les affres de la célébrité

À Bombay, les bons petits plats que concocte Ila pour son mari arrivent sur le bureau de Saajan (l'excellent Irrfan Khan), un rond-de-cuir à la veille de partir à la retraite. Veuf, mélancolique, habitué à la cuisine ordinaire d'un restaurant minable, Saajan va retrouver l'appétit de vivre. Sans se rencontrer, la femme au foyer délaissée et l'homme fatigué commencent à s'échanger des mots, sous l'œil amusé du futur remplaçant de Saajan, Sheikh, personnage formidable (Nawazuddin Siddiqui, sosie de Tony Curtis).

«Shaikh incarne pour moi le parfait habitant de Bombay, explique Ritesh Batra, capable de s'adapter à toutes les situations.» Car The Lunchboxest aussi un formidable portrait de la ville indienne et de sa population. «J'ai écrit le film avec une certaine nostalgie. J'ai quitté l'Inde pendant douze ans, j'ai vécu à New York, et le film montre des gens tournés vers le passé. Pour autant, je ne crois pas porter un regard étranger sur mon pays. Quand on quitte un endroit longtemps et qu'on revient, on voit des choses auxquelles les autres ne font pas attention. Bombay n'est pas une ville facile, on ne peut plus rien faire à pied. On a les mêmes défis à relever que dans n'importe quelle grande métropole mais multipliés par dix. C'est aussi ce qui la rend intéressante et permet de raconter des histoires.»

À New York, Batra n'a pas fait fortune. Débarqué avec quelques courts-métrages dans la Grosse Pomme en 2008, en pleine crise financière, il n'a pu payer les frais d'inscription du prestigieux département cinéma de NYU (New York University), où sont passés, entre autres, Spike Lee  et Cédric Klapisch. Mais il est retenu parmi une dizaine de réalisateurs débutants pour participer aux laboratoires du Sundance Institute, le centre de formation de Robert Redford, dans l'Utah. «J'ai pu tourner quatre ou cinq scènes de mon scénario sous l'œil avisé de professionnels. Redford lui-même, qui est quelqu'un de très généreux, est venu me donner des conseils.»

Les conseils de Bob étaient judicieux. Après le buzz cannois,The Lunchbox, coproduction franco-germano-indienne, est vendu dans cinquante pays. Sorti en septembre dernier, en Inde, sur 600 écrans grâce au soutien du réalisateur, producteur et distributeur bollywoodien Karan Johar, le film explose le box-office. La jeune actrice Nimrat Kaur, jusqu'ici habituée à montrer son joli minois dans des publicités, découvre les affres de la célébrité. «Les gens connaissaient mon visage mais pas mon nom. Je ne suis jamais seule depuis la sortie du film puisque je voyage tout le temps pour la promotion.»

BANDE ANNONCE

 

 

 

 

(Source:lefigaro.fr/cinema,filmdeculte)

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F
Je l'ai vu hier. Film plein de sensibilité. J'ai beaucoup aimé. <br /> A jeudi<br /> Florence
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