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L'INDE: partagez ma grande passion et promouvoir sa culture. Ma devise: "Tout ce qui n'est pas donné, est perdu". Hasari PAL

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Aamir KHAN: Sensibiliser les mentalités indiennes dans une émission télé

La star de Bollywood Aamir KHAN("Lagaan","Fanaa","Ghajini","Trois idiots"...), souhaite parler des problèmes de la société indienne et espère modifier les mentalités dans une nouvelle émission de télé appelée SATYAMEV JAYATE,les sujets sont durs, mais la notoriété dAamir peut permettre déjà d'en parler à la télé, et ça ,c'est assez énorme en Inde. Souhaitons lui beaucoup de succès pour cette émission.


 

Aamir Khan, célèbre pour son engagement dans de nombreuses causes, a lancé une émission grand public sur des sujets de société. L'Audimat explose, mais le style bollywoodien fera-t-il changer les mentalités ?

  

  

                        Aamir Khan - capture d'écran

 

 Dans l’immense suite princière du Rambagh palace de Jaïpur,les lunettes sur le nez et les doigts posés sur l’iPad, l’acteur Aamir Khan a visiblement l’air d’un homme heureux. Les chiffres de l’Audimat de Satyamev Jayate [“Seule la vérité triomphe”,une devise de la République indienne], sa nouvelle émission commencée le 6 mai, ne sont pas encore arrivés mais le “twittermètre” a chauffé dès le premier épisode, consacré à l’avortement sélectif des fœtus féminins : 58 millions de tweets ont mentionné l’émission. Et ce n’est pas tout : en moins d’un jour, l’épisode a été visionné par 150 000 spectateurs sur YouTube. Le militantisme télévisé d’Aamir a aussitôt rencontré une adhésion spontanée du public.

Piéger 140 médecins

 

Le cachet de la star, 35 millions de roupies [495 000 euros] par épisode, est de loin le plus gros jamais accordé par la télévision à une célébrité, surtout que l’émission n’est même pas diffusée en prime time. Jusqu’à présent critiqué pour soutenir des causes afin de faire parler de lui et de “détourner” des luttes sérieuses comme le mouvement Narmada[mobilisation née dans les années 1990 contre les barrages], les réformes dans l’éducation ou la dyslexie, Aamir récolte avec cette émission les louanges des militants les plus endurcis.

“Il nous donne une voix qui est entendue”, se réjouit Kavita Srivastava , la secrétaire nationale du People’s Union for Civil Liberties [PUCL, l’un des plus grands organismes indiens de défense des droits de l’homme]. Pour le sociologue Shiv Visvanathan, l’émission est une “nouvelle redécouverte de l’Inde” – une Inde pas vraiment reluisante.

 

Aamir a donc décidé de commencer sa mission en évoquant l’un des pires secrets de l’Inde, l’avortement des fœtus de sexe féminin. Au passage, il a fait voler en éclats quelques mythes : le fait, par exemple, que cette pratique ne se limite pas aux ruraux illettrés mais touche également les classes moyenne et supérieure éduquées ou encore la complicité bien établie entre les familles, les médecins et les avocats. “L’émission s’est penchée sur le problème au plan individuel mais aussi au niveau de la société entière et a examiné les aspects démographiques, génétiques et sociaux”,explique Visvanathan.

 

Les louanges affluent également du côté de ceux qui travaillent sur le terrain. “Aamir était plus informé sur la question que moi”,confie Shripal Shaktawat, ce journaliste de Jaipur qui intervient dans l’émission en piégeant 140 médecins qui déterminent en toute illégalité le sexe des enfants à naître [une loi de 1994 interdit les diagnostics prénataux pour déterminer le sexe du fœtus].

 

Le commercial le plus intelligent du pays a-t-il réussi à se réinventer en messie capable de convertir les esprits en âmes charitables ? “Du jour au lendemain, Aamir est devenu le sociologue le plus célèbre de l’Inde”, s’amuse Visvanathan.

Cela ne veut pas dire que Satyamev soit exempt de toute critique. Pour commencer, la présentation laisse beaucoup à désirer. L’émission est délibérément manipulatrice, elle se déroule presque comme un film destiné à faire pleurer dans les chaumières. Il n’empêche : si la télévision a déjà couvert cette question et si la presse aussi en a parlé régulièrement, nul ne l’a jamais abordée avec cet aplomb.

“C’est très bien qu’Aamir joue le rôle du présentateur-citoyen, mais on ne peut pas pour autant dénigrer ou minimiser l’importance d’un journalisme sérieux”,juge Radjeep Sardesai, le rédacteur en chef de la chaîne de télévision IBN-18 Network.

 

  

(Source:cinema.courrierinternational.com) 

CHRONOLOGIE “Citoyen Aamir”

Avril 2006 Il soutient le mouvement Narmada, contre les barrages au Gujarat. Le gouvernement local empêche la sortie sur les écrans du film Fanaa, dans lequel il joue.
Septembre 2006
Alors qu’une affaire de contamination aux pesticides gêne les usines Coca-Cola en Inde, Aamir, sous contrat avec la marque, discute avec les employés. “Coca-Cola est sûr à 100 %”, déclare-t-il.
2007
Avec son film Taare Zameen [Des étoiles sur terre] pour lequel il est réalisateur et acteur, il aborde le sujet de la dyslexie chez les enfants.
2009

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il participe à une campagne de sensibilisation sur le changement climatique.
2009-2012 Aamir lance et finance entièrement une campagne à la télévision, dans les journaux et par sms pour appeler les Indiens à voter pour un candidat “propre”, non corrompu. Août 2011 Au douzième et dernier jour de grève de la faim du leader anticorruption Anna Hazare, il se rend à ses côtés pour exprimer sa solidarité.
Novembre Il devient ambassadeur de l’Inde pour l’Unesco.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                          

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 
 
 
 
 
 
 
 
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