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L'INDE: partagez ma grande passion et promouvoir sa culture. Ma devise: "Tout ce qui n'est pas donné, est perdu". Hasari PAL

Pinklotusinindia

UN INDIEN CHANGE LES REGLES

 

Voici une belle  histoire sur l'intimité des indiennes dont il n'est pas toujours facile de parler mais ,cet homme Arunachalam Muruganatham en a fait sa fierté et sa réussite sociale: explications:


 

 

 

Considérez-vous l’achat de tampons, ou de serviettes hygiéniques, comme l’achat de produits … de luxe?

Probablement pas.

Certaines femmes, cependant, n’ont pas la chance de considérer l’achat de ces produits comme un achat banal, ou « essentiel ». En Inde, par exemple, 88 % des femmes n’utilisent pas de produits sanitaires lors de leurs menstruations, simplement parce qu’elles n’ont pas les moyens de se les procurer.

 Les Indiennes, pour la majorité, utilisent lors de leur période menstruelle de vieux chiffons, du papier journal, des feuilles séchées ou encore de la cendre. Tous ces produits, en plus d’être l’hôte de plusieurs bactéries, n’absorbent pas le sang. Les femmes restent donc dans une humidité constante ce qui, dans une chaleur accablante, mène à plusieurs problèmes de santé. Les cas d’infection, d’irritation, d’ulcérations ou même de stérilité sont fréquents.

 

Un Indien, du nom de Arunachalam Muruganantham, a décidé de s’impliquer pour remédier à cette situation.

 Afin d’aider sa femme et plusieurs autres Indiennes, il s’est mis en tête de produire une protection adéquate à bas coût qui pourrait libérer les femmes des inconforts majeurs dus aux périodes menstruelles.

Après plusieurs années de recherche pendant lesquelles il a été traité de fou, de pervers et même de magicien noir, il a mis au point une serviette hygiénique fabriquée en fibre de cellulose.

 Comme aucune femme ne voulait tester le produit — le sujet étant beaucoup trop tabou pour être abordé avec un homme — il a dû le tester en portant pendant quelques jours une serviette sanitaire et … une vessie de chèvre remplie de sang en guise d’utérus!

Après avoir compris le procédé de fabrication d’une serviette hygiénique et en avoir testé un prototype, il fallait cependant trouver un moyen d’en produire une grande quantité à peu de frais.

 Comme la machine utilisée par les grandes marques coûte près d’un demi-million de dollars, Arunachalam en a créé une version simplifiée, actionnée par de l’électricité produite par un pédalier. Cette machine permet de fabriquer près de 120 serviettes hygiéniques à l’heure, donc plus de 1000 par jour!

 

Arunachalam Muruganantham aide maintenant des milliers d’Indiennes et de femmes à travers le monde grâce à sa compagnie qui propose aux femmes des milieux ruraux de se procurer la fameuse machine à fabriquer des serviettes hygiéniques. Vendue au coût de 2500 $, son achat est financé la plupart du temps par des ONG ou par le gouvernement. À ce jour, plus de 225 machines ont été installées en Inde et dans plusieurs pays d’Afrique.: :

 

*Après avoir passé pour un fou, Arunachalam s’est vu remettre le prix de la meilleure invention nationale (Best Innovation National Award), en 2009, par le président de l’Inde, Pratibha Patil, ci dessous.

 

Sa plus grande  fierté:"Revenir  dans un village où,huit mois plus tôt,j'ai installé une machine,et voir que les filles des villageoises qui fabriquent les serviettes vont à l'école"

 

 

 

 

 

 

 

(Sources :Marie claire, Gazette des femmes,youphil,new inventions,mamania)

 

 

 

 

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